The Box

Avant le début du spectacle, les spectateurs viennent déposer des objets dans une malle. Avant chaque improvisation Grégory ou Olivier choisissent l’un des objets de la malle et raconte un souvenir ou une anecdote personnelle que leur inspire cet objet. Pendant que le comédien narre son souvenir, l’autre se nourrit des gestes du premier, d’un mot, d’une émotion qui seront la base d’inspiration de l’improvisation à venir. Le souvenir n’est ainsi pas joué, ou très rarement, il sert en revanche de «matière», c’est la narration elle-même, dans son entièreté, c’est-à-dire le langage verbal ou non verbal qui est à l’origine de l’histoire à naître.
Le spectacle a ainsi plusieurs niveaux de lecture: la narration de souvenirs vécus créée un moment d’échange avec le public, et permet de rentrer dans l’intimité des comédiens, dans leur histoire personnelle. Ces souvenirs peuvent être drôles, touchants, honteux, émouvants, les comédiens s’engagent à ne rien inventer et à se livrer. Le processus créatif est ensuite entièrement visible car il est aisé de comprendre ce que le comédien qui va initier le début de l’improvisation a retenu du témoignage de l’autre comédien, que ce soit un mot, un geste ou un lieu.