dim 30 mai 20:00
Bien connu du public grassois, Andrés Marin, figure magnétique de la nouvelle scène contemporaine, poursuit sa quête follement libre d’un flamenco audacieux.
Son parcours est un tourbillon incessant et donne le vertige. Andrés Marín écume seul les grandes scènes du monde, dialogue en 2013 avec d'autres artistes visionnaires (Bartabas du cirque Zingaro, dans Golgota, ou le chorégraphe et danseur contemporain Kader Attou), puis reprend sans transiger sa quête d'un flamenco absolu. Révolté et puriste, intraitable sur la tradition et toujours prêt à la faire voler en éclats, Marín est d'abord orfèvre du compás, capable d'enchaîner tout l'éventail du répertoire avant de défricher encore et encore des terres inconnues. Cette Carta Blanca, imaginée pour le Musée Picasso, est une sorte d'anthologie où il est plus libre que jamais. Portée par les voix complices de José Valencia et Segundo Falcón et un groupe musical très éclectique (guitare, clarinette ou vielle à roue), c'est toute sa galaxie intime, dessinée au fil du temps, qui tournoie sous nos yeux. Sous influence des différentes peintures de Picasso contemplées pendant l’élaboration du spectacle, Marin pulvérise les formes, les lignes, se dressant avec la grâce tranchante qui est la sienne contre l’académisme.
«(Marin) nous a offert des moments magistraux comme la Seguiriya dansée au chant de José Valencia ou la Farruca interprétée par Segundo Falcon. Ainsi que, sa représentation d’Arlequin de Picasso, une mélancolie absolue.» Deflamenco.com
production Javier Santolobo
chorégraphie, interprétation Andrés Marín.
chant José Valencia, Segundo Falcon.
guitare flamenca Salvador Gutierrez.
vielle à roue, guitare électrique Raúl Cantizano.
percussion Daniel Suárez.
clarinette Javier Trigos.
lumière Iván Martín.
son Kike Seco.