dim 17 déc 17:00
«Je m’appelle Ajar. Abraham Ajar.»
L’autrice est conteuse et rabbin, elle manipule l’humour juif avec un raffinement rageur. Delphine Horvilleur, après Réflexions sur la question antisémite et Vivre avec nos morts (éditions Grasset), compose pour le théâtre le monologue éclaté du fils imaginaire de l’écrivain Romain Gary et d’Émile Ajar, lui-même double fictif du premier. Abraham Ajar, rejeton inventé de l’auteur de La Vie devant soi, alias Gary/Ajar, s’exprime depuis sa cave, son «trou juif». Il se fait python ou souris blanche, maître ou esclave, femme ou homme, chrétien, juif ou musulman. Il se découvre à la fois lui-même et mille autres, miroir de théâtre planté face à nos inconscients. Johanna Nizard incarne cet enfant du siècle, être indéfinissable, qui désamorce les tensions identitaires, dans un monde et un temps qui les exacerbent toutes.
«Voilà un seul en scène exceptionnel. Et inoubliable.» Le Canard Enchaîné
«Johanna Nizard restitue brillamment l’exploration entre essai et fiction de Delphine Horvilleur sur les ravages de l’obsession identitaire.» Transfuge
production En votre compagnie /// coproductions Théâtre Montansier – Versailles | Théâtre Romain Rolland de Villejuif | Les Plateaux Sauvages | Communauté d’Agglomération Mont-Saint-Michel – Normandie | Comédie de Picardie, scène conventionnée pour le développement de la création théâtrale en région /// soutiens et accompagnements techniques Les Plateaux Sauvages | 909 /// soutien au projet Ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France /// soutien au spectacle ADAMI et dispositif « Adami Déclencheur » /// soutien Fonds SACD Théâtre /// texte édité chez Grasset.
de Delphine Horvilleur
mise en scène Johanna Nizard, Arnaud Aldigé
interprétation Johanna Nizard
collaboration artistique à la mise en scène Frédéric Arp
conseil dramaturgique Stéphane Habib
regard extérieur Audrey Bonnet
maquillage, perruque Cécile Kretschmar
costumes Marie-Frédérique Fillion
son Xavier Jacquot
scénographie, lumière François Menou
+ 3e mi-temps (auberge espagnole) à l’issue du spectacle